« On peut
comprendre la grâce comme l'amour de Dieu à l'oeuvre ou en action.
Dans son commentaire sur l'Épître aux Éphésiens, un professeur et
auteur de théologie (Lewis Sperry Chafer) a écrit :
On peut faire une
distinction très nette entre l'amour plein de compassion que Dieu
manifeste envers les pécheurs, et la grâce qu'il leur offre en
Jésus-Christ. L'amour de Dieu et sa grâce ne sont pas une seule et
même chose. Dieu aime les pécheurs avec une compassion démesurée
et pourtant, à cause des exigences de sa sainteté et de sa justice
outragées, il ne peut pas les délivrer de sa colère et d'une
malédiction juste. Cependant, si l'amour pouvait donner au pécheur
tout ce que la sainteté et la justice bafouées exigent de lui,
l'amour de Dieu serait alors libre de s'exprimer sans entrave en
faveur de ceux qui sont condamnés. C'est ce que Jésus a réalisé
sur la croix en prenant sur lui le châtiment réservé aux
coupables. Par ailleurs, la grâce divine manifestée dans le salut
est l'expression de la compassion de Dieu en faveur du pécheur. Elle
peut s'exercer librement parce que le juste jugement du péché a
déjà eu lieu grâce au sacrifice de Jésus-Christ. L'amour divin
désire sauver, mais en est incapable à cause des exigences de la
justice ; mais la grâce divine est libre d'agir puisque Christ est
mort. Bien que l'amour et la miséricorde de Dieu soient, tout comme
sa grâce, mentionnés dans la lettre aux Éphésiens, l'objectif
éternel de Dieu n'est pas seulement la manifestation de son amour,
mais plutôt celle de sa grâce.
De son coffre à
trésors infini, Dieu prodigue sa grâce aux pécheurs sans aucune
retenue. »
Auteur inconnu
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