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samedi 18 mars 2006

Conseils d'un médecin



« Quiconque s'applique à la médecine doit sérieusement peser les considérations suivantes :

D'abord, qu'il devra un jour rendre compte au Juge suprême de la vie des malades confiés à ses soins.

Ensuite, quelle que soit l'habileté ou la connaissance dont il peut, par la faveur divine, devenir le détenteur, il doit la consacrer avant tout à la gloire de Dieu et au bien-être de la race humaine.

Troisièmement, il doit se rappeler que ce n'est pas à une créature moyenne ou ignoble qu'il a affaire. Nous pouvons nous rendre compte de la valeur de la race humaine puisque c'est pour elle que le Fils unique de Dieu s'est fait homme et a ainsi ennobli la nature qu'il a prise sur lui.

Enfin, le médecin doit garder à l'esprit qu'il n'est pas exempté du sort commun, mais qu'il est soumis aux mêmes lois de la mortalité et de la maladie que ses semblables et qu'il soignera les malades avec plus de diligence et de tendresse s'il se souvient qu'il est lui-même leur compagnon de souffrance ».

Thomas Sydenham (1624-1689), pionnier de la médecine moderne

Considéré comme le "Père de la médecine anglaise" ou "l'Hippocrate de l'Angleterre", tant sa réputation dans la science médicale était grande.

Kenneth Dewhurst, Dr. Thomas Sydenham (1624-1689) : His Life and Original Writings, section : Theologia rationalis, dans un message à ses étudiants en 1668, Londres, 1966

« Whoever applies himself to medicine should seriously weigh the following considerations:

First, that he will one day have to render an account to the supreme Judge of the lives of sick persons committed to his care.

Next, whatever skill or knowledge he may, by divine favour, become possessed of, should be devoted above all things to the glory of God and the welfare of the human race.

Thirdly, he must remember that is no mean or ignoble creature that he deals with. We may ascertain the worth of the human race since for its sake God’s only begotten Son became man and thereby ennobled the nature that he took upon him.

Finally the physician should bear in mind that he himself is not exempt from the common lot but is subject to the same laws of mortality and disease as his fellows and he will care for the sick with more diligence and tenderness if he remembers that he himself is their fellow sufferer ».

Thomas Sydenham (1624-1689), pioneer of modern medicine

Regarded as the ‘Father of English medicine’ or ‘England’s Hippocrates’, such was his great standing in medical science.

Kenneth Dewhurst, Dr. Thomas Sydenham (1624–1689): His Life and Original Writings, section: Theologia rationalis, in a message to his students in 1668, London, 1966