C'est cet aspect le plus évident de l'enseignement de notre Seigneur qui a été oublié ou ignoré par l'évangélisation moderne. Soucieux d'amener les pécheurs à la vie, à la paix et à la joie dans le Seigneur, les évangélistes n'ont même pas mentionné que le Christ insiste sur le renoncement à soi dès le départ. N'ayant pas transmis l'exigence de notre Seigneur, et l'oubliant eux-mêmes, les évangélistes ne se sont jamais demandé si leurs "convertis" aux vies égocentriques étaient de vrais disciples du Christ. Partant du principe qu'il est possible pour un homme d'être complaisant et pourtant d'aller au ciel, les enseignants bibliques cherchent un moyen d'amener les hommes égocentriques à un niveau spirituel supérieur. Le renoncement à soi est alors enseigné comme la condition d'une seconde œuvre de grâce. Mais Luc 9:23-24 montre que si un homme ne mène pas une vie d'abnégation, il n'a pas reçu la première œuvre de la grâce.
Walter Chantry, The Shadow of the Cross - Studies in Self-Denial, 1981, p. 21-22.
It is this most obvious aspect of our Lord’s teaching which has been forgotten or ignored by modern evangelism. Anxious to bring sinners to life, peace and joy in the Lord, evangelists have failed even to mention that Christ insists upon denial of self at the outset. Having failed to pass on our Lord’s requirement, and forgetting it themselves, evangelists have never questioned whether their “converts” with self-centered lives are true followers of Christ. Assuming that it is possible for a man to be self-indulgent and yet heaven-bound, Bible teachers look for some way to bring ego-centric men to a higher spiritual plane. Then self-denial is taught as the requirement for a second work of grace. But Luke 9:23-24 shows that unless a man lives a life of self-denial, he has not received a first work of grace.
Walter Chantry, The Shadow of the Cross – Studies in Self-Denial, 1981, p. 21-22.