Le but [du prédicateur]... sera de se tenir sous la Bible, et non au-dessus d'elle, et de la laisser, pour ainsi dire, parler à travers lui, délivrant ce qui n'est pas tant son message que le sien. Dans notre prédication, c'est ce qui devrait toujours se passer. Dans sa nécrologie du grand chef d'orchestre allemand Otto Klemperer, Neville Cardus a parlé de la manière dont Klemperer "mettait la musique en mouvement", en conservant tout au long de son parcours un style délibérément anonyme et effacé afin que les notes de musique puissent s'articuler à travers lui dans leur propre intégrité. Il doit en être de même dans la prédication ; l'Écriture elle-même doit parler, et la tâche du prédicateur est simplement de "mettre la Bible en mouvement".
J.I. Packer, Preaching as Biblical Interpretation, in Inerrancy and Common Sense, ed. Roger R. Nicole et J. Ramsey Michaels, Baker, 1980, p. 203.
[The preacher’s] aim…will be to stand under Scripture, not over it, and to allow it, so to speak, to talk through him, delivering what is not so much his message as its. In our preaching, that is what should always be happening. In his obituary of the great German conductor, Otto Klemperer, Neville Cardus spoke of the way in which Klemperer “set the music in motion,” maintaining throughout a deliberately anonymous, self-effacing style in order that the musical notes might articulate themselves in their own integrity through him. So it must be in preaching; Scripture itself must do all the talking, and the preacher’s task is simply to “set the Bible in motion.”
J.I. Packer, Preaching as Biblical Interpretation, in Inerrancy and Common Sense, ed. Roger R. Nicole and J. Ramsey Michaels, Baker, 1980, p. 203.