Pour le chrétien, il n'y a pas de loi mais l'Esprit. Il n'y a pas besoin de loi ; un enfant n'a pas besoin qu'on lui dise d'aimer son Père. Comme le dit si bien saint Augustin : "Aime, et fais ce qui te plaît". La liberté par rapport à la loi signifie la liberté pour les autres.
Le disciple du Christ peut connaître les dix commandements, les six préceptes traditionnels de l'Église, tout le réseau de règles et de règlements régissant le comportement moral, à la manière d'un bon avocat qui connaît ses livres de droit, mais il ne vit pas selon ces lois. Il vit selon la vie du Maître. Le christianisme n'est pas un code éthique. C'est une histoire d'amour, une façon de vivre remplie de l'Esprit qui vise à faire de nous des amoureux professionnels de Dieu et des gens. Continuer à considérer Dieu principalement en termes de lois, d'obligations et d'ordonnances municipales représente un retour à un niveau de pensée pré-chrétien et un rejet de Jésus-Christ et de la suffisance totale de son œuvre rédemptrice.
Brennan Manning
For the Christian, there is no law but the Spirit. There is no need to law; a child doesn’t have to be told to love his Father. How well St. Augustine put it: “Love, and do what you please.” Freedom from law means freedom for others.
The disciple of Christ may know the Ten Commandments, the six traditional precepts of the church, the whole network of rules and regulations governing moral behavior, in the way that a good lawyer knows his law books, but he does not live by these laws. He lives by the life of the Master. Christianity is not an ethical code. It is a love affair, a Spirit-filled way of living aimed at making us professional lovers of God and people. To continue to eye God primarily in terms of laws, obligations, and town ordinances represents a retreat to a pre-Christian level of thought and a rejection of Jesus Christ and the total sufficiency of His redeeming work.
Brennan Manning