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dimanche 21 juin 2020

L'amour inconditionnel



J'aimerais proposer que l'amour de Dieu est bien différent et meilleur qu'inconditionnel. L'amour inconditionnel, tel que la plupart d'entre nous le comprennent, commence et se termine par la sympathie et l'empathie, par une acceptation générale. Il vous accepte tel que vous êtes, sans aucune attente. En retour, vous pouvez le prendre ou le laisser. Mais pensez à ce qu'est l'amour de Dieu pour vous. Dieu ne vous regarde pas calmement avec une affirmation bienveillante. Dieu se soucie trop de toi pour être inconditionnel dans son amour... Un tel amour réel est difficile à réaliser. C'est tellement différent de "Tu es bien à mes yeux. Je t'accepte juste parce que tu es toi, comme j'accepte tout le monde. Je ne vais pas te juger ou t'imposer mes valeurs." L'amour inconditionnel semble sûr, mais le problème est qu'il n'a aucun pouvoir. Lorsque nous attribuons l'amour inconditionnel à Dieu, nous substituons un ours en peluche au roi de l'univers... Le mot "inconditionnel" est peut-être une façon acceptable d'exprimer l'accueil de Dieu, mais il ne parvient pas à communiquer son objectif : une réhabilitation complète et permanente, l'apprentissage de "la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. »
David Powlison, Seeing With New Eyes, 2003, p. 164,166,168-169. 

I’d like to propose that God’s love is much different and better than unconditional. Unconditional love, as most of us understand it, begins and ends with sympathy and empathy, with blanket acceptance. It accepts you as you are with no expectations. You in turn can take it or leave it. But think about what God’s love for you is like. God does not calmly gaze on you in benign affirmation. God cares too much to be unconditional in His love… Such real love is hard to do. It is so different from “You’re okay in my eyes. I accept you just because you’re you, just as I accept everybody. I won’t judge you or impose my values on you.” Unconditional love feels safe, but the problem is that there is no power to it. When we ascribe unconditional love to God, we substitute a teddy bear for the king of the universe… The word “unconditional” may be an acceptable way to express God’s welcome, but it fails to communicate its purpose: a comprehensive and lifelong rehabilitation, learning “the holiness without which no one will see the Lord.”
David Powlison, Seeing With New Eyes, 2003, p. 164,166,168-169.