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dimanche 20 mars 2011

Le vice suprême

C.S Lewis a écrit dans son livre « Les fondements du christianisme » (Éditions L.L.B.) : « Quiconque estime que les chrétiens considèrent l’impudicité comme le vice suprême a complètement tort. Les péchés de la chair sont mauvais mais ils sont les moindres de tous. Les pires jouissances sont toutes purement spirituelles et se caractérisent par le plaisir de mettre autrui dans son tort, de régenter, de patronner, de jouer les trouble-fête, de médire, de se complaire dans les plaisirs du pouvoir et de la haine. Car il y a deux pulsions en moi, le moi animal et le moi démoniaque qui rivalisent avec le moi humain que je m’efforce de devenir. Le moi démoniaque est le pire des deux. C’est pourquoi un prétendu vertueux, froid et imbu de lui-même, assidu aux cultes peut être bien plus prêt de l’enfer qu’une prostituée. Mais il vaut mieux n’être ni l’un ni l’autre. »
Cela a un rapport avec la fait que
en rapport avec cette attitude pharisienne que nous adoptons souvent, et qui nous fait haïr et pointer du doigt les péchés extérieurs des gens, sans nous préoccuper vraiment de leurs péchés intérieurs (qui ne paraissent pas).