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vendredi 24 novembre 1995

La foi repose sur la promesse


La foi repose sur la promesse ; pour la foi, la promesse équivaut à l'accomplissement ; et si seulement nous avons l'un, nous pouvons oser compter sur l'autre comme étant déjà nôtre. Il importe relativement peu que la chose promise ne soit pas donnée ; elle est sûre et certaine parce que Dieu a engagé sa parole pour elle, et dans l'attente, nous pouvons en jouir. Si Moïse avait simplement agi en fonction de ce qu'il voyait, il n'aurait jamais quitté le palais du Pharaon. Mais sa foi lui a révélé des choses cachées à ses contemporains, et celles-ci l'ont conduit à agir d'une manière qui leur était parfaitement incompréhensible.  

Ce fut une rude surprise, lorsqu'il tenta de régler un différend entre deux Hébreux, de se voir repoussé d'eux par le défi : " Qui t'a fait prince et juge sur nous ? " "Car il supposait que ses frères auraient compris comment Dieu, par sa main, les délivrerait" (Actes 7:25). De toute évidence, le temps de Dieu n'était pas arrivé ; il ne pouvait pas non plus venir avant que la chaleur de son esprit ne se soit lentement évaporée dans l'air du désert, et qu'il n'ait appris la plus dure de toutes les leçons, à savoir que nul ne peut vaincre par la force. 

Mme Charles E. Cowman

Faith rests on promise; to faith the promise is equivalent to fulfillment; and if only we have the one, we may dare to count on the other as already ours. It matters comparatively little that the thing promised is not given; it is sure and certain because God has pledged His word for it, and in anticipation we may enter on its enjoyment. Had Moses simply acted on what he saw, he had never left Pharaoh’s palace. But his faith told him of things hidden from his contemporaries; and these led him to act in a way which to them was perfectly incomprehensible.  

It was a rude surprise when he essayed to adjust a difference between two Hebrews to find himself repulsed from them by the challenge, “Who made thee a prince and a judge over us?” “For he supposed his brethren would have understood how that God by His hand would deliver them” (Acts 7:25). Evidently, God’s time had not arrived; nor could it come until the heat of his spirit had slowly evaporated in the desert air, and he had learned the hardest of all lessons, that by strength shall no man prevail. 

Mrs. Charles E. Cowman