Marcher dans l’amour et
le pardon est difficile à bien des égards. 1) Cela va à
l’encontre de votre nature charnelle. 2) Il est possible que
les autres ne sachent jamais que vous leur avez pardonné. 3) Voir
Dieu bénir vos offenseurs en réponse à vos prières, comme s’ils
n’avaient jamais péché contre vous en premier lieu, peut être
difficile à avaler. Jean Calvin note l’extrême difficulté de
cette sorte de prière, et Jean Chrysostome, un des pères de
l’Église grecque, l’appelle « le point culminant du
contrôle de soi ».
En priant ainsi, vous
mettez en pratique les mots de Jésus dans son fameux Sermon sur la
Montagne : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous
maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour
ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. Alors vous serez
fils de votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5.44-45).
Jésus place la barre très haut. Le véritable pardon guérit les
plus profondes blessures du cœur. Il tire un trait sur le passé, et
vous donne la grâce et la motivation pour avancer et apprécier la
vie que Dieu désire pour vous.
Bob Gass