Ce
n’est pas l’importance de la chose, mais la majesté du législateur qui
doit être notre critère d’obéissance...Certains considèrent peut-être
ces règles comme minimes et arbitraires.Mais le principe concernant
l’obéissance et la désobéissance est précisément le même que celui qui
s’est joué dans le jardin d’Eden, au pied de l’arbre défendu. Tout
se réduit à ceci : faut-il obéir au Seigneur en toutes choses ? Est-il
le saint Législateur ? Ses créatures sont-elles tenues de donner un
assentiment absolu à sa volonté ? Sommes-nous disposés à appeler un
chat un chat, et un péché un péché, peu importe qu’il soit grand ou
petit, tout simplement parce que la Loi de Dieu le réprouve ? Toute
tolérance vis-à vis du péché est incompatible avec une vie de
sainteté. Dieu ne nous tiendra pas quittes pour une telle attitude.
Andrew Bonar, pasteur au 19ème Siècle