Peut-être avez-vous
grandi dans une atmosphère familiale de constants reproches, et
aujourd’hui vous parlez de la même manière à vos enfants. Vous
ne pouvez apprécier les bénédictions de Dieu parce qu’on vous a
formaté pour contrôler, pinailler et avoir sur tout un avis le plus
souvent négatif. La Bible dit : « Si, en effet, quelqu’un
veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa
langue du mal » (1P 30.10).
Par définition, est
critique celui qui s’arrête aux défauts perceptibles des autres
sans voir leurs qualités. Voilà qui devrait vous faire réfléchir.
D’abord il y a le mot
« perceptibles ». Vos perceptions sont souvent fausses ;
il y a toujours des éléments qui vous échappent. Puis il y a le
verbe « s’arrêter ». On est souvent tenté de dire :
« Ce n’est pas bien » ou « J’aurais fait
autrement ». Si vous vous pensez analytique et que Dieu vous a
créé ainsi, très bien, mais attention au risque de ne se fier qu’à
son propre jugement. Vous dites : « Mais comment aider
quelqu’un sans s’attarder sur ce qu’il fait ? »
D’où l’importance de
la dernière partie de la définition : « sans voir leurs
qualités ». Il n’est pas interdit de vous attarder sur les
erreurs d’un autre, à charge pour vous de le faire sans esprit de
jugement pour le guider vers une solution. Faut-il alors en discuter
avec un tiers ? Seulement si vous pouvez finir la conversation
en disant : « Prions pour cela, garde le secret, et tâche
de venir en aide ».
Bob Gass