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mardi 13 mars 2018

La substitution pénale


La substitution pénale ne transforme pas Dieu en abuseur d'enfants cosmique. Elle ne réduit pas le Christ à la victime passive d'une quelconque injustice divine. Elle n'oppose pas la Trinité à elle-même. Non, dans l'abandon du Christ sur la croix, l'amour de Dieu et la justice de Dieu sont révélés en notre faveur. Unis dans leur but, le Père et le Fils agissent de concert pour sauver le peuple de Dieu. Le Fils de Dieu sans péché porte notre péché, puis Dieu déverse la colère que notre péché mérite, et Jésus le Fils l'endurcit afin que nous, qui méritons cette colère, ne la rencontrions jamais. C'est l'évangile, la bonne nouvelle de la croix, qui nous appelle à abandonner notre péché, à nous en détourner et à embrasser le Christ, l'abandonné, afin de ne pas être abandonnés.

Mark Dever et Michael Lawrence, It Is Well, page 90.

Penal substitution does not turn God into a cosmic child abuser. It does not reduce Christ to the passive victim of some divine injustice. It does not pit the Trinity against itself. No, in the God-forsakenness of Christ on the cross, the love of God and the justice of God are revealed on our behalf. United in purpose, Father and Son act in concert to save God’s people. The sinless Son of God bears our sin, and then God pours out the wrath that our sin deserves, and Jesus the Son endures it so that we, who deserve that wrath, might never encounter it. This is the gospel, the good news of the cross, and it calls us to forsake our sin, to turn away from it and embrace Christ, the forsaken one, so that we may not be forsaken.

Mark Dever and Michael Lawrence, It Is Well, page 90.