La religion du Christ est la religion de la joie. Le Christ est venu enlever nos péchés, rouler notre malédiction, délier nos chaînes, ouvrir notre prison, annuler notre dette ; en un mot, nous donner l'huile de la joie pour le deuil, le vêtement de la louange pour l'esprit de tristesse. N'est-ce pas de la joie ? Où pouvons-nous trouver une joie si réelle, si profonde, si pure, si durable ? On trouve tous les éléments de la joie - une joie profonde, extatique, satisfaisante, sanctifiante - dans l'Évangile du Christ. Le croyant en Jésus est essentiellement un homme heureux. L'enfant de Dieu est, par nécessité, un homme joyeux. Ses péchés sont pardonnés, son âme est justifiée, sa personne est adoptée, ses épreuves sont des bénédictions, ses conflits sont des victoires, sa mort est l'immortalité, son avenir est un ciel de bénédiction inconcevable, impensable, indicible et sans fin. Avec un tel Dieu, un tel Sauveur et un tel espoir, n'est-il pas, ne doit-il pas être un homme joyeux ?
Octavius Winslow
The religion of Christ is the religion of joy. Christ came to take away our sins, to roll off our curse, to unbind our chains, to open our prison house, to cancel our debt; in a word, to give us the oil of joy for mourning, the garment of praise for the spirit of heaviness. Is not this joy? Where can we find a joy so real, so deep, so pure, so lasting? There is every element of joy – deep, ecstatic, satisfying, sanctifying joy – in the gospel of Christ. The believer in Jesus is essentially a happy man. The child of God is, from necessity, a joyful man. His sins are forgiven, his soul is justified, his person is adopted, his trials are blessings, his conflicts are victories, his death is immortality, his future is a heaven of inconceivable, unthought-of, untold, and endless blessedness. With such a God, such a Savior, and such a hope, is he not, ought he not, to be a joyful man?
Octavius Winslow