Le pasteur allemand Martin Niemöller s'opposa au nazisme. Pour cette raison, il fut interné dés 1937. Il resta en camp de concentration jusqu'à la fin de la dernière guerre. Il a écrit :
« La Bible : que signifia ce livre pour moi durant les longues années d'emprisonnement solitaire et surtout pendant les quatre autres dernières que je passais dans une cellule de Dachau ? La Parole de Dieu fut tout pour moi – consolation, force, guide, espérance, maitresse de mes journées, compagne de mes nuits, le pain qui me nourrit et me préserva de l'inanition, l'eau qui rafraichit mon âme.
Bien plus encore quand je cessai d'être solitaire dans ma prison. Ma fenêtre était top haute pour voir au dehors mais pas trop haute pour appeler et donner quelques encouragements tirés de la Bible, comme des graines attrapés par le passant. Plus tard, quand on m'accorda de marcher une heure par jour dans la cour, je trouvai d'autres fenêtres pas trop hautes pour envoyer le message de la Parole de Dieu à un frère prisonnier. « La Parole de Dieu n'est pas liée. » Elle devient ainsi consolation, force, guide et espérance pour d'autres comme cela doit être.
Et aujourd'hui, qu'est devenu ce livre pour moi ? Je crois exactement la même chose, seulement les restrictions n'existent plus et les occasions se font plus rares. L'oeuvre est toujours placée devant nous nous, en face d'un monde qui attend la vie de Dieu et la paix. Notre tâche à nous est de la lui révéler, de la lui faire connaître en lui lisant ces pages merveilleuses et d'annoncer à une humanité souffrante le message de cette paix qui dépasse toute intelligence. Nous possédons un livre donné par Dieu, prenez-le, lisez-le, faites-en part à d'autres et gardez-le, car il vous indique le chemin du salut. »
« La Bible : que signifia ce livre pour moi durant les longues années d'emprisonnement solitaire et surtout pendant les quatre autres dernières que je passais dans une cellule de Dachau ? La Parole de Dieu fut tout pour moi – consolation, force, guide, espérance, maitresse de mes journées, compagne de mes nuits, le pain qui me nourrit et me préserva de l'inanition, l'eau qui rafraichit mon âme.
Bien plus encore quand je cessai d'être solitaire dans ma prison. Ma fenêtre était top haute pour voir au dehors mais pas trop haute pour appeler et donner quelques encouragements tirés de la Bible, comme des graines attrapés par le passant. Plus tard, quand on m'accorda de marcher une heure par jour dans la cour, je trouvai d'autres fenêtres pas trop hautes pour envoyer le message de la Parole de Dieu à un frère prisonnier. « La Parole de Dieu n'est pas liée. » Elle devient ainsi consolation, force, guide et espérance pour d'autres comme cela doit être.
Et aujourd'hui, qu'est devenu ce livre pour moi ? Je crois exactement la même chose, seulement les restrictions n'existent plus et les occasions se font plus rares. L'oeuvre est toujours placée devant nous nous, en face d'un monde qui attend la vie de Dieu et la paix. Notre tâche à nous est de la lui révéler, de la lui faire connaître en lui lisant ces pages merveilleuses et d'annoncer à une humanité souffrante le message de cette paix qui dépasse toute intelligence. Nous possédons un livre donné par Dieu, prenez-le, lisez-le, faites-en part à d'autres et gardez-le, car il vous indique le chemin du salut. »