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mardi 1 septembre 1998

Le Seigneur Jésus aime tellement son peuple


Le Seigneur Jésus aime tellement son peuple, que chaque jour il fait encore pour lui beaucoup de choses qui sont analogues au lavage de ses pieds souillés. Il accepte leurs actions les plus pauvres, il ressent leur plus grande tristesse, il écoute leur plus petit souhait et il pardonne toutes leurs transgressions. Humblement, patiemment, Il se promène parmi les siens avec le bassin et la serviette. Il le fait lorsqu'Il éloigne de nous, jour après jour, nos infirmités et nos péchés constants. Hier soir, lorsque vous avez fléchi le genou, vous avez confessé avec tristesse qu'une grande partie de votre conduite n'était pas digne de votre profession, et même ce soir, vous devez vous lamenter à nouveau d'être retombé dans la même folie et le même péché dont la grâce spéciale vous a délivré il y a longtemps ; et pourtant Jésus aura une grande patience avec vous ; il entendra votre confession de péché ; il dira : "Je veux, sois pur" ; il appliquera à nouveau le sang de l'aspersion, il parlera de paix à votre conscience et enlèvera toute tache. C'est un grand acte d'amour éternel quand le Christ absout une fois pour toutes le pécheur et le fait entrer dans la famille de Dieu ; mais quelle patience condescendante quand le Sauveur supporte avec beaucoup de longanimité les folies récurrentes de son disciple égaré ; jour après jour, heure après heure, il lave les multiples transgressions de son enfant errant mais pourtant bien-aimé ! Assécher un flot de rébellion est quelque chose de merveilleux, mais supporter le déversement constant d'offenses répétées - supporter une épreuve perpétuelle de patience, c'est vraiment divin ! Si nous trouvons réconfort et paix dans la purification quotidienne de notre Seigneur, son influence légitime sur nous sera d'accroître notre vigilance et de raviver notre désir de sainteté. En est-il ainsi ? 

Charles H. Spurgeon

The Lord Jesus loves His people so much, that every day He is still doing for them much that is analogous to washing their soiled feet. Their poorest actions He accepts; their deepest sorrow He feels; their slenderest wish He hears, and their every transgression He forgives. Humbly, patiently, He yet goes about among His people with the basin and the towel. He does this when He puts away from us day by day our constant infirmities and sins. Last night, when you bowed the knee, you mournfully confessed that much of your conduct was not worthy of your profession, and even tonight, you must mourn afresh that you have fallen again into the selfsame folly and sin from which special grace delivered you long ago; and yet Jesus will have great patience with you; He will hear your confession of sin; He will say, “I will, be thou clean;” He will again apply the blood of sprinkling, and speak peace to your conscience, and remove every spot. It is a great act of eternal love when Christ once for all absolves the sinner and puts him into the family of God; but what condescending patience there is when the Savior with much long-suffering bears the oft recurring follies of His wayward disciple; day by day, and hour by hour, washing away the multiplied transgressions of His erring but yet beloved child! To dry up a flood of rebellion is something marvelous, but to endure the constant dropping of repeated offenses—to bear with a perpetual trying of patience, this is divine indeed! While we find comfort and peace in our Lord’s daily cleansing, its legitimate influence upon us will be to increase our watchfulness, and quicken our desire for holiness. Is it so? 

Charles H. Spurgeon