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dimanche 25 juillet 2021

La mort frappe tout le monde

« Les gens droits sont souvent plus malheureux que les autres. Or, au bout de cela, la mort frappe pareillement les uns et les autres. Cet argument, Salomon l’a mentionné avant nous. Il a du poids tant que l’on imagine qu’après la mort, il n’y a rien. D’autant que c’est le méchant qui semble favorisé. 
Si tout se termine dans la tombe, alors, c’est vrai, il y a là un encouragement à mal faire. Après tout, nos prisons sont souvent plus confortables que certains logements de pauvres ou que la rue où errent des malheureux ! 
Mais voilà, tout finit-il réellement avec la mort ? Nous sentons bien, instinctivement, qu’il doit y avoir quelque chose après… au moins enfin une certaine justice. De là, par exemple, l’invention de la réincarnation. Car l’idée du néant est inacceptable. 
Et l’on a raison. Même si, ici-bas, le bien est rarement récompensé. Même si le sort des croyants est rarement plus enviable que celui des mécréants, le bonheur est dans la Crainte de Dieu, ne serait-ce que parce que la foi est la certitude d’un ‘après’ qui n’a rien à voir avec la réincarnation ou le paradis de l’Islam, mais qui est, pour le Chrétien, le partage d’une vie glorieuse libérée même des contingences du temps et de l’espace. On peut y croire. C’est Christ le ressuscité qui l’a promis. »
Richard Doulière