Nombre total de pages vues

Rechercher dans ce blog

mercredi 20 avril 2005

Notre vieille nature


Après avoir cloué notre vieille nature sur la croix, nous revenons avec nostalgie sur le lieu de son exécution. Nous commençons à la caresser, à désirer ardemment qu'elle soit libérée, et même à la descendre de la croix. Nous devons apprendre à la laisser là. Lorsqu'une pensée jalouse, orgueilleuse, malveillante ou impure envahit notre esprit, nous devons la chasser immédiatement. Il est fatal de commencer à l'examiner et de se demander si nous allons y céder ou non. Nous lui avons déclaré la guerre ; nous n'allons pas reprendre les négociations. Nous avons réglé définitivement la question, nous n'allons pas la rouvrir. Nous avons crucifié la chair ; nous ne tirerons jamais les clous.

John Stott, The Message of Galatians, 1968, p. 151-152.

Having nailed our old nature to the cross, we keep wistfully returning to the scene of its execution. We begin to fondle it, to caress it, to long for its release, even to take it down again from the cross. We need to learn to leave it there. When some jealous, or proud, or malicious, or impure thought invades our mind we must kick it out at once. It is fatal to begin to examine it and consider whether we are going to give in to it or not. We have declared war on it; we are not going to resume negotiations. We have settled the issue for good; we are not going to re-open it. We have crucified the flesh; we are never going to draw the nails.

John Stott, The Message of Galatians, 1968, p. 151-152.