La résurrection du Christ est une victoire
définitive sur la mort : « Jésus-Christ, ressuscité, ne meurt plus » (Romains 6.9.). Dans son plein sens, la résurrection est donc plus que le retour à la
vie : elle fait entrer dans un état de vie éternelle. Pour la Bible, la
mort est la conséquence du mal : la résurrection de l'humanité est donc
liée, dans l'espérance chrétienne, à une restauration de toute la
création, dont le mal et la mort seront totalement extirpés (Apocalypse 21.1-5).
L'identité du Christ a été préservée au travers de la mort. Sa
résurrection confirme ce que dit la Bible sur la valeur unique et
éternelle que Dieu accorde à chaque personne dans son identité propre.
Ressusciter, ce n'est pas revenir à la vie sous une forme, puis une
autre, dans la logique dépersonnalisant de la réincarnation. C'est, au
contraire, recevoir de Dieu un corps nouveau, libre de toute
imperfection, dans la continuité de l'identité personnelle(1 Corinthiens 15.35-45).
Toute notre vie se trouve ainsi éclairée comme unique et
irremplaçable. D'où l'importance décisive de la foi personnelle en
Jésus-Christ. D'autant que s'ouvrir au Christ dans la foi, c'est déjà
connaître, aujourd'hui, quelque chose de « la puissance de sa résurrection »(Philippiens 3.10).