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samedi 16 avril 2005

Les épreuves et les tragédies de la vie


Aussi terribles soient-elles, les épreuves et les tragédies de la vie humaine qui frappent souvent les chrétiens ne sont pas les croix dont parle Jésus. Des choses telles qu'un conjoint cruel, un enfant rebelle, une maladie débilitante ou terminale, la perte d'un emploi, ou la destruction d'une maison par une tornade ou une inondation, peuvent fortement mettre à l'épreuve la foi d'un croyant ; mais ce ne sont pas des croix. La croix d'un croyant n'est pas une identification mystique ou spirituelle avec la croix du Christ ou une quelconque idée de "vie crucifiée". De tels concepts sont étrangers au contexte, et la croix du Christ était encore future lorsque Jésus a parlé ici. Les disciples entendaient la croix et ne pensaient qu'à la mort physique. Une croix, c'est le sacrifice volontaire de tout ce que l'on possède, y compris la vie, pour l'amour du Christ. C'est quelque chose que, comme le Seigneur lui-même, un croyant doit prendre sur lui lorsque cela lui est imposé par le monde incroyant en raison de sa relation avec Dieu.

John MacArthur, Matthieu 8-15, Moody Publishers, 1985, p. 233.

No matter how terrible they may be, the hardships and tragedies of human living that often befall Christians are not the crosses of which Jesus speaks. Such things as a cruel spouse, a rebellious child, a debilitating or terminal illness, the loss of a job, or destruction of a house by a tornado or flood, may strongly test a believer’s faith; but those are not crosses. The cross of a believer is not a mystical or spiritual identification with the cross of Christ or some “crucified life” idea. Such concepts are foreign to the context, and the cross of Christ was yet future when Jesus spoke here. The disciples would hear cross and think only of physical death. A cross is the willing sacrifice of everything one has, including life, for the sake of Christ. It is something that, like the Lord Himself, a believer must take on himself when it is thrust upon him by the unbelieving world because of his relationship to God.

John MacArthur, Matthew 8-15, Moody Publishers, 1985, p. 233.