La
grâce n’est pas quelque chose que Dieu doit aux hommes. Nous ne pouvons
donc jamais accuser Dieu d’agir injustement lorsqu’Il ne nous manifeste
pas sa grâce. Le Nouveau Testament, comme l’Ancien (Ephésiens 2 : 8,9 ;
psaume 103,11 et 12), nous donnent la garantie que Dieu est toujours
prêt à pardonner à tous les hommes selon la richesse de Sa grâce. Le
Seigneur accorde le pardon, pas seulement aux hommes qui se repentent,
parce qu’Il est miséricordieux, mais aussi parce qu’Il trouve de a joie
dans le pardon. Il désire ardemment, pour les ramener dans Sa communion.
Dans
un livre sur l’Epître aux Ephésiens, «Mots clés pour la vie
intérieure», F.B. Meyer précise que Dieu est encore prêt à pardonner.
L’amour
de Dieu attend devant la porte de notre cœur, jusqu’à ce que nous
ouvrions dans la repentance et la confession. Dieu ne pardonne pas
seulement un peu ou d’une manière restreinte, mais royalement,
généreusement, entièrement. Son pardon est en juste proportion avec la
richesse de Sa gloire et correspond à celle de Sa grâce. Il fait plus
que pardonner. Il ne garde pas le souvenir de nos péchés. C’est plus
qu’oublier. Il fait retentir les cloches de la joie. Là où il y avait
beaucoup de péchés, Sa grâce a surabondé. Et tout cela parce que le sang de Jésus-Christ a accordé la richesse de la grâce.
Remercions Dieu pour Sa grâce qui pardonne !
R. DeHaan (1891-1965)