« La
voix de la conscience peut se faire de plus en plus faible, jusqu'à
s'éteindre. Elle peut aussi se tromper, disculper l'homme quand il agit
mal. L'homme peut aussi refuser de l'écouter, bien qu'elle soit claire
et distincte. Enfin, il peut s'imaginer qu'il satisfait à toutes les
exigences de la justice divine, qu'il est donc en règle avec le Seigneur
et capable de faire son salut. Tout cela parce que le péché règne dans
le monde et dans le cœur de chaque individu. C'est dire que la
connaissance que l'homme a de Dieu en écoutant la voix de sa conscience,
comme celle qui lui vient de la nature, est bien imparfaite et tout à
fait insuffisante. Elle ne permet pas d'entrer en communion avec le
Seigneur et de vivre en relation avec lui, car elle ne nous dit pas ce
qu'il pense de nous et quelles sont ses intentions à notre égard. Elle
ne nous dit surtout pas comment Dieu réagit quand il voit l'homme dans
son péché. Il faut pour cela une autre révélation divine.»
Kreiss Wilbert, Petite dogmatique luthérienne
Kreiss Wilbert, Petite dogmatique luthérienne
[www.egliselutherienne.org], octobre 2007.