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mercredi 28 janvier 2004

Le jugement final n'appartient qu'à Dieu


Étant donné que toute la nature humaine a été affectée par le péché, la perception de la norme d'action requise et la fonction de la conscience elle-même (en tant que partie intégrante de la nature humaine) sont également affectées par le péché. Pour cette raison, la conscience ne peut jamais être considérée comme le juge ultime du comportement d'une personne. Il est possible que la conscience excuse une personne pour ce que Dieu n'excuse pas, et inversement, il est également possible que la conscience condamne une personne pour ce que Dieu permet. Le jugement final n'appartient donc qu'à Dieu (cf. 1 Cor. 4, 2-5). Néanmoins, rejeter la voix de la conscience, c'est courir au désastre spirituel (cf. 1 Tim. 1:19). Nous ne pouvons pas rejeter impunément la voix de la conscience, mais nous pouvons modifier la norme la plus élevée à laquelle elle se rapporte en acquérant pour nous-mêmes une plus grande compréhension de la vérité.

Colin Kruse, Paul's Letter to the Romans, Eerdmans, p. 141.

Seeing that all of human nature has been affected by sin, both a person’s perception of the standard of action required and the function of the conscience itself (as a constituent part of human nature) are also affected by sin. For this reason conscience can never be accorded the position of ultimate judge of one’s behavior. It is possible that the conscience may excuse one for that which God will not excuse, and conversely it is equally possible that conscience may condemn a person for that which God allows. The final judgment therefore belongs only to God (cf. 1 Cor. 4:2-5). Nevertheless, to reject the voice of conscience is to court spiritual disaster (cf. 1 Tim. 1:19). We cannot reject the voice of conscience with impunity, but we can modify the highest standard to which it relates by gaining for ourselves a greater understanding of the truth.

Colin Kruse, Paul’s Letter to the Romans, Eerdmans, p. 141.