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lundi 15 novembre 2021

Le temps des confrontations


Pourquoi certains d'entre nous sont-ils contrariés ou tendus lorsqu'ils sont confrontés ? Pourquoi certains d'entre nous activent-ils leur avocat intérieur et se lèvent-ils pour assurer leur propre défense ? Pourquoi certains d'entre nous renversent-ils les rôles et rappellent-ils à l'autre personne que nous ne sommes pas le seul pécheur dans la salle ? Pourquoi discutons-nous des faits ou contestons-nous l'interprétation de l'autre personne ? Nous faisons toutes ces choses parce que nous sommes convaincus dans notre cœur que nous sommes plus justes que ce que l'on nous dépeint au moment de la confrontation. Les personnes fières n'apprécient pas les avertissements, les réprimandes, les confrontations, les questions, les critiques ou la responsabilité, car elles n'en ressentent pas le besoin. Et lorsqu'ils échouent, ils sont très doués pour ériger des raisons plausibles pour ce qu'ils ont dit ou fait, compte tenu du stress de la situation ou de la relation dans laquelle cela a été fait.

Paul David Tripp, Dangerous Calling, 2012, Crossway Books, p. 178.

Why do any of us get upset or tense when confronted? Why do any of us activate our inner lawyer and rise to our own defense? Why do any of us turn the tables and remind the other person that we are not the only sinner in the room? Why do we argue about the facts or dispute the other person’s interpretation. We do all of these things because we are convinced in our hearts that we are more righteous that how than we are being portrayed in the moment of confrontation. Proud people don’t welcome loving warning, rebuke, confrontation, question, criticism, or accountability, because they don’t feel the need for it. And when they do fail, they are very good at erecting plausible reasons for what they said or did, given the stress of the situation or relationship in which it was done.

Paul David Tripp, Dangerous Calling, 2012, Crossway Books, p. 178.