" De même que la foi et l'amour,
l'espérance chrétienne est une réalité lumineuse, certaine et lourde de
signification. D'anciens prisonniers de guerre évoquent avec émotion
l'instant inoubliable où les libérateurs, attendus pendant plus de 4
ans, ont enfin ouvert les portes du camp. Quelle intensité alors devrait
revêtir pour le chrétien l'attente de notre grand Libérateur, Jésus !
Cette espérance n'est pas seulement un sentiment vague, comme on dit par
exemple à un malade : j'espère que ça ira mieux demain. Elle est fondée
sur la relation étroite du croyant avec Dieu, tel qu'il s'est
révélé.Cette révélation que Dieu a donnée de lui-même se concentre en
Jésus Christ. Il est notre espérance, car en lui s'accomplissent toutes
les promesses de Dieu (2 Corinthiens 1. 20 ; Romains 15. 8). Déjà, dans
l'Ancien Testament, l'espérance des croyants était une personne, le
Messie. En révélant qu'un jour la descendance de la femme écraserait la
tête du serpent (Genèse 3. 15), Dieu a donné l'espérance d'un
libérateur, d'un rédempteur. Tout au long de ses pages, l'Ancien
Testament annonçait et soulignait que ce libérateur, le Messie, allait
venir.Mais il est mort et ressuscité et cela garantit aux croyants une
place avec lui dans la gloire, en ce jour prochain où il sera admiré
dans tous ceux qui auront cru (2 Thessaloniciens 1. 10). "
Source : La Bonne Semence.