Nous n'osons pas, en effet, présumer de spéculer ou de dogmatiser sur la manière de cette intercession. C'est un discours et une supplication inarticulés et silencieux. La voix du sang d'Abel est représentée, par une figure audacieuse, comme criant du sol. Ce sang, il n'est pas nécessaire de le remarquer, était en réalité muet. Il en est de même, sans doute, pour notre Divin Intercesseur. Il ne peut y avoir d'accents articulés, d'expressions audibles. Il n'asperge pas de sang matériel. Mais ce que nous savons, c'est qu'il a emporté avec lui sur son trône d'intercession un corps glorifié, portant encore les marques visibles de l'humiliation et de la souffrance terrestres - les mémoires perpétuelles de son sacrifice expiatoire - de sorte que l'on peut dire que ce sang a encore une voix devant le trône - "le sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel".
John MacDuff, Clefts on the Rock, The Believer’s Ground of Confidence in Christ, 1874.
We dare not, indeed, presume to speculate or dogmatize on the manner of this intercession. It is a silent inarticulate speech and pleading. The voice of Abel’s blood is represented, by a bold figure, as crying from the ground. That blood, it need not be remarked, was in reality mute. So doubtless is it with our Divine Intercessor. There may be no articulate accents, no audible utterances. He sprinkles no material blood. But this we know, that He has carried with Him to His intercessory throne a glorified body, still bearing the visible marks of earthly humiliation and suffering – the perpetual memorials of His atoning sacrifice – so that that blood may still be said to have a voice before the throne – “The blood of sprinkling which speaks better things than that of Abel.”
John MacDuff, Clefts on the Rock, The Believer’s Ground of Confidence in Christ, 1874.