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vendredi 25 mars 2022

Rendre l'évangile plus acceptable ?


Paul aurait sûrement pu rendre l'évangile plus acceptable - et moins dangereux - en disant qu'il s'agissait d'autre chose. Quelque chose de plus propre et de moins ridicule que la croix. Quelque chose de plus glorieux. Moins dégoûtant. Mais il ne l'a pas fait. "J'ai décidé," dit Paul, "de ne rien connaître parmi vous, sinon Jésus-Christ et lui crucifié" (1 Cor. 2:2). Face aux pires préjugés culturels que l'on puisse imaginer, il a fixé l'ensemble de l'Évangile de manière directe et immuable sur le fait que Jésus a été attaché à un stauros et laissé pour mort. S'il avait essayé de trouver un moyen infaillible de détourner les gens du premier siècle de sa " bonne nouvelle ", il n'aurait pas pu faire mieux ! Alors pourquoi l'a-t-il fait ? C'est très simple. Il l'a fait parce qu'il savait que laisser la croix de côté, ou la contourner d'un coup d'œil, ou la rendre périphérique à l'évangile, ou permettre à quoi que ce soit d'autre de la déplacer au centre de l'évangile ferait que, finalement, ce ne serait pas un évangile du tout.

Greg Gilbert, Don't Call it a Comeback, édité par Kevin DeYoung, 2011, page 73.

Surely Paul could have made the gospel more palatable – and less dangerous – by saying it was about something else. Something cleaner and less ridiculous than the cross. Something more glorious. Less disgusting. He didn’t do that, though. “I decided,” Paul said, “to know nothing among you except Jesus Christ and Him crucified” (1 Cor. 2:2). In the face of the worst cultural prejudice imaginable, he fixed the entire gospel squarely and immovably on the fact that Jesus was tacked to a stauros and left to die. If he had been trying to find a surefire way to turn first-century people off from his “good news,” he couldn’t have done better than that! So why did he do it? It’s simple. He did it because he knew that leaving the cross out, or running past it with a glance, or making it peripheral to the gospel, or allowing anything else to displace it at the center of the gospel would make it, finally, no gospel at all.

Greg Gilbert, Don’t Call it a Comeback, edited by Kevin DeYoung, 2011, page 73.