Si le Christ a porté tout ce que nos péchés méritaient et que, ce faisant, il a pleinement satisfait à la justice de Dieu, alors Dieu ne peut pas, en toute justice, nous punir pour le péché, car cela exigerait le paiement intégral de la part du Christ tout en exigeant une partie de notre part... Dieu ne nous châtie pas comme un moyen de satisfaction pour le péché, mais pour nous réprimander et nous mettre en garde, pour nous amener à pleurer le péché commis et à nous méfier de ce qui est semblable. Il faut toujours se rappeler que, bien que le Christ ait porté le châtiment du péché, et que Dieu ait pardonné aux saints leurs péchés, Dieu peut néanmoins corriger son peuple de manière paternelle pour son péché. Le Christ a enduré la grande pluie de colère, les heures noires et lugubres du mécontentement pour le péché. Ce qui nous tombe dessus est comme une douche de soleil, une chaleur avec de l'humidité, une humidité avec la chaleur de son amour, pour nous rendre féconds et humbles... Ce que le croyant souffre pour le péché n'est pas pénal, résultant d'une justice vindicative, mais médicinal, résultant d'un amour paternel. C'est son médicament, et non sa punition ; son châtiment, et non sa sentence ; sa correction, et non sa condamnation.
Samuel Bolton, The True Bonds of Christian Freedom.
If Christ has borne whatever our sins deserved, and by doing so has satisfied God’s justice to the full, then God cannot, in justice, punish us for sin, for that would require the full payment from Christ and yet demand part of it from us… God does not chastise us as a means of satisfaction for sin, but for rebuke and caution, to bring us to mourn for sin committed, and to beware of the like. It must always be remembered that, although Christ has borne the punishment of sin, and although God has forgiven the saints for their sins, yet God may correct His people in a fatherly way for their sin. Christ endured the great shower of wrath, the black and dismal hours of displeasure for sin. That which falls upon us is as a sun-shine shower, warmth with wetness, wetness with the warmth of His love, to make us fruitful and humble… That which the believer suffers for sin is not penal, arising from vindictive justice, but medicinal, arising from a fatherly love. It is His medicine, not His punishment; His chastisement, not His sentence; His correction, not His condemnation.
Samuel Bolton, The True Bonds of Christian Freedom.