Un chrétien peut prier à toute heure, en tout lieu, à tout propos, en toute circonstance ; et cela, sans préliminaire particulier. Personne ne lui dicte sa prière, elle lui est personnelle. Il parle à son Dieu de ses soucis, de ses joies, de ses difficultés, de ses questions. Il le remercie.
Un enfant n’a-til le droit de parler à son papa qu’à heures fixes, avec des mots appris par coeur ? S’il tombe et se fait mal, ou s’il rencontre un danger soudain, ne court-il pas tout droit vers lui, sans hésitation et sans crainte ? Il s’adresse à son père selon ses besoins du moment, et c’est tout naturel.
C’est sur le même principe de liberté filiale qu’un chrétien prie son Dieu.
Auteur inconnu