Si le Christ n'est pas le Substitut, il n'est rien pour le pécheur. S'il n'est pas mort en tant que porteur du péché, il est mort en vain. Ne nous laissons pas tromper sur ce point, ni induire en erreur par ceux qui, lorsqu'ils annoncent le Christ comme le Libérateur, pensent avoir prêché l'Évangile. Si je lance une corde à un homme qui se noie, je suis un libérateur. Mais le Christ n'est-il pas plus que cela ? Si je me jette à la mer, et que je risque ma vie pour en sauver un autre, je suis un libérateur. Mais le Christ n'est-il pas plus ? N'a-t-il pas risqué sa vie ? L'essence même de la délivrance de Christ est la substitution de lui-même pour nous, de sa vie pour la nôtre. Il n'est pas venu pour risquer sa vie ; il est venu pour mourir ! Il ne nous a pas rachetés par une petite perte, un petit sacrifice, un petit travail, une petite souffrance. "Il nous a rachetés à Dieu par son sang, " le sang précieux de Christ " (Ap 5:9 ; 1Pe 1:19). Il a donné tout ce qu'il avait, même sa vie, pour nous.
Horatius Bonar, God’s Way of Peace, 1862.
If Christ be not the Substitute, He is nothing to the sinner. If He did not die as the Sin-bearer, He has died in vain. Let us not be deceived on this point, or misled by those who, when they announce Christ as the Deliverer, think they have preached the Gospel. If I throw a rope to a drowning man, I am a deliverer. But is Christ no more than that? If I cast myself into the sea, and risk my life to save another, I am a deliverer. But is Christ no more? Did He but risk His life? The very essence of Christ’s deliverance is the substitution of Himself for us, His life for ours. He did not come to risk His life; He came to die! He did not redeem us by a little loss, a little sacrifice, a little labor, a little suffering. “He redeemed us to God by his blood,” “the precious blood of Christ” (Rev 5:9; 1Pe 1:19). He gave all He had, even His life, for us.
Horatius Bonar, God’s Way of Peace, 1862.