L’esprit de crainte et de méfiance dans les choses spirituelles,
n’est pas moins nuisible ; de même le trouble provenant de ce que nous
cherchons dans nos propres efforts et dans nos propres forces, les bénédictions
spirituelles qui ne viennent que d’En haut.
Comment le cœur angoissé peut-il être tranquille et l’esprit
inquiet calmé ? Que me faut-il ? Il me faut du repos. Comment le
trouverai-je ? En m’inclinant et en prenant sur moi le joug précieux de
Christ qu’il porta lui-même dans les jours de sa chair ; joug d’une
entière soumission à la volonté de Dieu.
Il faut que je puisse dire, sans la
moindre restriction, et du plus profond de mon cœur : « Ta volonté
soit faite, ô Dieu ! » Il faut que j’aie un sentiment si réel de son
amour parfait envers moi et de son infinie sagesse dans toutes ses voies à mon
égard, que je n’y voudrais rien changer, lors même que
je le pourrais.
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