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lundi 9 octobre 1989

Refuser de pardonner ?



Si nous refusons de pardonner, nous avons mis le pied dans des eaux dangereuses. Premièrement, refuser de pardonner, c'est se mettre à la place de Dieu, comme si la vengeance était notre prérogative et non la sienne. Deuxièmement, le non-pardon dit que la colère de Dieu est insuffisante. Pour l'incroyant, nous disons qu'une éternité en enfer ne suffit pas ; il a besoin de notre gifle ou de notre épaule froide pour "équilibrer la balance" de la justice. Pour le croyant, nous disons que l'humiliation et la mort du Christ ne suffisent pas. En d'autres termes, nous serrons le poing contre Dieu et disons : "Vos critères ont peut-être été satisfaits, mais les miens sont plus élevés !". Enfin, refuser de pardonner est la plus haute forme d'arrogance. Ici, nous sommes pardonnés. Et alors que nous nous prélassons dans le pardon d'un Dieu parfaitement saint et juste, nous nous tournons vers notre frère et disons : "Mes péchés sont pardonnables, mais pas les tiens." En d'autres termes, nous agissons comme si les péchés des autres étaient trop importants pour être pardonnés tout en croyant simultanément que les nôtres ne sont pas assez importants pour compter. 
Voddie Baucham Jr.

If we refuse to forgive, we have stepped into dangerous waters. First, refusing to forgive is to put ourselves in the place of God, as though vengeance were our prerogative, not his. Second, unforgiveness says God’s wrath is insufficient. For the unbeliever, we are saying that an eternity in hell is not enough; they need our slap in the face or cold shoulder to "even the scales" of justice. For the believer, we are saying that Christ’s humiliation and death are not enough. In other words, we shake our fists at God and say, "Your standards may have been satisfied, but my standard is higher!" Finally, refusing to forgive is the highest form of arrogance. Here we stand forgiven. And as we bask in the forgiveness of a perfectly holy and righteous God, we turn to our brother and say, "My sins are forgivable, but yours are not." In other words, we act as though the sins of others are too significant to forgive while simultaneously believing that ours are not significant enough to matter. 
Voddie Baucham Jr.

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