L’Église du premier
siècle à Jérusalem était appauvrie. Comme on méprisait souvent
les Juifs qui s’étaient convertis, leurs commerces en souffraient.
Par conséquent, ils étaient moins en mesure de donner, et le nombre
de démunis augmentait. Au cours de ses voyages, Paul a donc fait
appel aux assemblées pour qu’elles viennent en aide à celle de
Jérusalem.
Parmi celles ci,
beaucoup étaient très pauvres, mais elles se sont quand même
engagées à soutenir Jérusalem. L’Église de Corinthe avait
convenu de lui faire parvenir des fonds (2 Corinthiens 8.10).
Souhaitant l’inspirer à atteindre son but, et même à le
dépasser, l’apôtre lui a fourni l’exemple d’altruisme des
Macédoniens. Bien qu’ils aient vécu dans l’indigence, ces
saints avaient donné au delà de leur capacité, avec gratitude
et joie. Comme la veuve que Jésus avait louée pour avoir offert sa
dernière pite, les Macédoniens avaient donné libéralement par
rapport à leurs ressources (Marc 12.43). Ces assemblées faisaient
confiance à Dieu pour qu’il continue de pourvoir à leurs besoins.
Les chrétiens
contemporains ont beaucoup d'apprendre de l’exemple des
Macédoniens. Le montant que nous offrons pour contribuer à l’œuvre
du Seigneur n’importe pas autant que notre attitude. La générosité
est une qualité qui émane d’un cœur rempli de reconnaissance
envers le Père pour ses dons spirituels et matériels.
Si Dieu désire que nous
donnions, c’est que ce geste nous enrichit sur le plan spirituel.
Le Seigneur récompense la générosité en la bénissant, selon sa
promesse en Luc 6.38 : « Car on vous mesurera avec la mesure dont
vous vous serez servis. »
Auteur inconnu

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