Avant de parler de
conseils divins, soyons clairs sur ce qu’ils ne sont pas :
1) un ultime
recours. On néglige les conseils spirituels jusqu’à ce qu’on
affronte des questions essentielles comme trouver un conjoint,
construire sa maison, faire des investissements. Dieu n’est pas une
hot line ! Pour savoir si vous désirez réellement la volonté
de Dieu, il faut vous demander : « est-ce que je cherche
souvent ses conseils lorsque je ne suis pas face à des
difficultés ? »
2) réservés à
quelques privilégiés. Dans l’Ancien Testament, Dieu a fait parler
un âne (voir Nombres 22.28). Imaginez maintenant que l’âne
ait pris la grosse tête et se soit vu comme un quadrupède d’une
classe spirituelle supérieure.
3) une excuse pour
ne rien faire. Un homme avait résolu de ne pas chercher du travail,
parce que ce serait un signe de la volonté de Dieu s’il l’obtenait
sans rien faire. Le résultat de votre passivité serait donc la
volonté de Dieu ? Autant s’asseoir au milieu de l’autoroute
et dire : « Si je ne suis pas heurté par une voiture, je
saurai que c’est l’œuvre de Dieu et non celle de ma chair ».
4) un moyen de se
couvrir. Il arrive qu’on ne veuille pas vraiment un conseil mais
une assurance ! On peut se retrouver seul et angoissé devant
une prise de décision. Même les plus petites peuvent générer de
l’anxiété. Dieu veut nous voir développer notre bon sens, mais
pour y arriver, il faut faire des choix, prendre des risques, et se
tromper à l’occasion.
Il veut des enfants responsables, non des
robots. Son but n’est pas juste de nous pousser à faire de bonnes
actions, mais de nous faire devenir la bonne personne.
Bob Gass