Un pasteur a écrit :
« Avant sa crucifixion, Jésus a éprouvé le plus profond
désespoir.
Dans le jardin de Gethsémané, il a prié le Père à
trois reprises d’éloigner «la coupe» de lui (Matthieu 26.39 44).
Christ a dû reculer d’horreur devant la coupe de la colère de
Dieu et de son jugement (Ésaïe 51.17). L’humanité l’avait
remplie des pensées et des actes les plus abjects. Selon l’Écriture,
Jésus Christ n’a pas que subi la mort pour nos péchés; il
est devenu péché (2 Corinthiens 5.21). Le saint et parfait Agneau
de Dieu a pris sur lui tout ce qui était vil et ténébreux.
De plus, Jésus
connaissait ce qu’il lui en coûterait de se charger de la
méchanceté des hommes. Puisque la sainteté de Dieu l’empêche de
voir le mal, il devait détourner le regard de son Fils. Comme Jésus
avait toujours joui d’une unité parfaite avec Dieu, l’anticipation
du rejet a dû être pour lui terrifiante et extrêmement
douloureuse.
Il ne faisait aucun doute
que Jésus obéirait à son Père. Il deviendrait péché et serait
séparé de Dieu si c’était là ce qu’il devait faire pour
sauver l’humanité. Dans le jardin de Gethsémané, il a supplié
son Père pour qu’il lui fournisse un autre moyen de racheter les
humains. Quand celui-ci est demeuré silencieux, Jésus s’est
sacrifié par obéissance pour nous.
Jésus Christ a
renoncé à plus que sa vie. Il a échangé la perfection contre la
méchanceté et une sainte union contre la séparation. Il a agi
ainsi pour nous transformer en personnes justes dont l’avenir
éternel est assuré.
Pas étonnant que le ciel entier l’acclame
(Apocalypse 5.11 14).
Nous devrions faire de même. »
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