« Pour moi, il y avait
une barrière mentale entre la religion et Dieu. Je pouvais très
bien me placer sur un terrain religieux et ne jamais, en termes
d’émotions, comprendre que Dieu est une personne, un être réel
avec des pensées, des sentiments et tout ce qui va avec. Pour moi,
Dieu était plus quelque chose de l’ordre de l’idée. C’était
un peu comme une machine à sous, une rangée d’images tournantes
d’où sortaient des récompenses sur la base de mes mérites et,
peut-être, de la chance. […] J’aimais beaucoup ce Dieu: on
n’avait jamais à lui parler, et il ne répondait jamais.»
Donald Miller (né en 1971), Jazz à l’âme,
Ourania, 2007, p. 18
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