Albert
Schweitzer insistait sur l’importance que revêt pour lui le Royaume de
Dieu. Il parle en effet de l’avènement du Royaume comme d’une
«espérance» sans laquelle le christianisme n’est «rien». Elle constitue
ainsi le cœur d’un christianisme vivant.
C’est l’occasion de citer une lettre, précisément, d’Albert Schweitzer écrite au pasteur Maurice Carrez le 11 juillet 1952 :
"Dans votre article, vous me reprochez de situer le centre de gravité de la foi chrétienne dans l’avenir au lieu de le placer dans le drame rédempteur lors de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Le reproche est juste… Seulement c’est Jésus lui-même qui situe le centre de gravité de la foi chrétienne dans l’avenir! Je ne fais que m’y conformer comme le faisaient le christianisme primitif et Paul … et comme nous devons le faire nous-mêmes. Le centre de gravité de la foi chrétienne n’est pas le drame rédempteur de notre dogmatique (i.e. la mort de Jésus sur la croix pour sauver l'humanité), mais la venue du Royaume de Dieu en notre cœur et dans le monde. "
"Dans votre article, vous me reprochez de situer le centre de gravité de la foi chrétienne dans l’avenir au lieu de le placer dans le drame rédempteur lors de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Le reproche est juste… Seulement c’est Jésus lui-même qui situe le centre de gravité de la foi chrétienne dans l’avenir! Je ne fais que m’y conformer comme le faisaient le christianisme primitif et Paul … et comme nous devons le faire nous-mêmes. Le centre de gravité de la foi chrétienne n’est pas le drame rédempteur de notre dogmatique (i.e. la mort de Jésus sur la croix pour sauver l'humanité), mais la venue du Royaume de Dieu en notre cœur et dans le monde. "
Albert Schweitzer, Lambaréné
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