Pensée du matin d'Alfred Boegner 4 août 1878.
Quand
je regarde à moi-même, soit pour m'excuser, soit pour m'accuser, je ne
trouve en moi que trouble et désespoir. Que j'atténue mon péché, si peu
que ce soit, me voilà sans repos.
Mon
seul asile, mon seul refuge, c'est la croix, c'est la grâce de mon
Sauveur. Un regard sur la croix me rend la paix. Rien ne me calme et
rien ne me rassure que de croire simplement, comme un enfant, parce que
Dieu l'a dit, que Jésus-Christ est mort pour moi et que je suis justifié
gratuitement par sa grâce, par la Rédemption qui est en Jésus-Christ.
Et pour l'avenir, comme pour le passé et le présent, cette grâce suffit; mon seul effort doit donc être d'y demeurer ferme.
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