Un jour, Pierre Beskendorf, barbier de Martin Luther, a pris la liberté de poser la question suivante à son éminent client: “Docteur Luther, comment priez-vous ?”
Martin Luther n'a pas trouvé indigne de lui de répondre par écrit, à son coiffeur, une longue lettre de quarante pages, qui a été publiée au printemps 1535 sous le titre : A un bon ami , une manière simple de prier .
“Un barbier habile, lorsqu'il est en train de faire la barbe à un client, doit fixer toute son attention sur le rasoir et la barbe. S'il ne fait que parler, regarder ailleurs ou penser à autre chose, il risque fort d'entailler la bouche ou la gorge de son client. Ainsi, pour faire quelque chose de bien, il faut y impliquer tout son être. Comme on dit: Celui qui pense à trop de choses ne pense à rien et n'accomplit rien de bon! A plus forte raison, la prière, pour être une bonne prière, doit-elle être seule à occuper totalement le cœur!” (un extrait de la lettre)
Martin Luther n'a pas trouvé indigne de lui de répondre par écrit, à son coiffeur, une longue lettre de quarante pages, qui a été publiée au printemps 1535 sous le titre : A un bon ami , une manière simple de prier .
“Un barbier habile, lorsqu'il est en train de faire la barbe à un client, doit fixer toute son attention sur le rasoir et la barbe. S'il ne fait que parler, regarder ailleurs ou penser à autre chose, il risque fort d'entailler la bouche ou la gorge de son client. Ainsi, pour faire quelque chose de bien, il faut y impliquer tout son être. Comme on dit: Celui qui pense à trop de choses ne pense à rien et n'accomplit rien de bon! A plus forte raison, la prière, pour être une bonne prière, doit-elle être seule à occuper totalement le cœur!” (un extrait de la lettre)
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