C’est être pétri de fausses certitudes et prendre des directions en fonction d’elles.
C’est croire les mensonges et bafouer la vérité.
C’est rechercher à se convaincre soi-même pour finalement en arriver à être en phase avec soi-même comme si la finalité ou la vérité se trouvait en soi.
C’est poursuivre le soi disant confort de ne pas avoir à se remettre en question sans se rendre compte que l’on marche dans la mauvaise direction.
C’est espérer après ce qui n’arrivera pas.
C’est passer à côté de la vérité sans la voir.
C’est vivre dans ce qui est relatif en déniant les absolus.
C’est cette capacité à se tromper et à s’abuser soi-même par ses propres raisonnements.
C’est faire ce qui n’est pas de notre ressort et ne pas faire ce qui est de notre part.
C’est avancer en tâtonnant sans même savoir où l’on va.
C’est vivre privé de perspectives tout en étant dépourvu de compréhension en rapport de ce que l’on vit.
C’est ne pas croire ce qu’il faut croire et croire dans ce qui est vain ou faux.
L’aveuglement est sans doute le handicap spirituel le plus répandu. C’est le résultat d’un voile qui est placé sur l’intelligence d’une personne la privant ainsi de tous discernements et la maintenant ainsi dans l’incrédulité.
Seul Dieu peut arracher un tel voile qui est commun à tous les hommes et chaque fois qu’il le fait c’est une grâce glorieuse qui nous fait passer des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie.
2 Corinthiens 4.3-4 "Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu."
Auteur inconnu
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