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mardi 4 janvier 2005

Des gouttes de poison


Mais chaque dernière goutte de poison est du poison, chaque étincelle de feu est du feu, et la dernière parcelle de chair qui reste dans le croyant est toujours de l'inimitié. Lorsque la grâce de Dieu change notre nature, elle ne change pas la nature de la chair. Elle la conquiert, l'affaiblit, la blesse mortellement, de sorte que nous ne sommes plus le capitaine Achab par nature ; pourtant, sa malice provocante couve dans notre chair. Au moment où Paul a écrit Romains, il devait être aussi semblable à Christ que n'importe qui peut s'attendre à l'être de ce côté-ci du ciel, et il a sûrement passé ses journées à mettre sa chair à mort. Pourtant, il a crié pour être délivré de cet ennemi irréconciliable (Romains 7:24).

Kris Lundgaard, The Enemy Within, 1998, p. 45. 

But every last drop of poison is poison; every spark of fire is fire; and the last bit of flesh that remains in the believer is still enmity. When God’s grace changes our nature, it doesn’t change the nature of the flesh. It conquers it, weakens it, mortally wounds it, so that we are no longer Captain Ahabs by nature; yet his defiant malice smolders in our flesh. By the time Paul wrote Romans, he must have been as Christlike as anyone can expect to be on this side of heaven, and he surely spend his days putting his flesh to death. Still he cried out for deliverance from this irreconcilable enemy (Romans 7:24).

Kris Lundgaard, The Enemy Within, 1998, p. 45. 


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