La force de la tentation vient aussi d'une tendance à pousser les vertus à un tel extrême qu'elles deviennent des vices. Par exemple, il n'est que trop facile pour la joie de manger de devenir de la gourmandise, ou pour la bénédiction du repos de devenir de la paresse, ou pour la paix de la tranquillité de devenir de la non-communication, ou pour l'assiduité de devenir de la cupidité, ou pour la liberté d'être transformée en une excuse pour la licence. Nous savons tous ce que c'est que d'avoir du plaisir pour devenir de la sensualité, ou que de prendre soin de soi pour devenir de l'égoïsme, ou que le respect de soi pour devenir de la vanité, ou que la sage prudence pour devenir du cynisme et de l'incrédulité, ou que la juste colère pour devenir de la rage injustifiée, ou que la joie du sexe pour devenir de l'immoralité, ou que la conscience pour devenir du perfectionnisme. La liste pourrait s'allonger à l'infini, mais je pense que vous avez saisi l'essentiel.
Sam Storms, Pleasures Evermore : The Life-Changing Power of Knowing God, 2000, p. 251-252.
The strength of temptation also comes from a tendency to push virtues to such an extreme that they become vices. For example, it is all too easy for the joy of eating to become gluttony, or for the blessing of rest to become sloth, or for the peace of quietness to become noncommunication, or for industriousness to become greed, or for liberty to be turned into an excuse for licentiousness. We all know what it’s like for pleasure to become sensuality, or for self-care to become selfishness, or for self-respect to become conceit, or for wise caution to become cynicism and unbelief, or for righteous anger to become unrighteous rage, or for the joy of sex to become immorality, or for conscientiousness to become perfectionism. The list could go on endlessly, but I think you get the point.
Sam Storms, Pleasures Evermore: The Life-Changing Power of Knowing God, 2000, p. 251-252.