Le grand danger qui nous guette tous [...] n'est pas que nous échouions dans notre vie, ni que nous tombions dans la méchanceté la plus totale, ni que nous soyons terriblement malheureux, ni que nous ayons le sentiment que la vie n'a aucun sens - pas ces choses-là. Le danger est que nous ne percevions pas le plus grand sens de la vie, que nous n'atteignions pas son plus grand bien, que nous passions à côté de son bonheur le plus profond et le plus durable, que nous soyons incapables de rendre le service le plus nécessaire, que nous soyons inconscients d'une vie embrasée par la lumière de la Présence de Dieu - et que nous soyons satisfaits qu'il en soit ainsi - voilà le danger. Il se peut qu'un jour nous nous réveillions et que nous découvrions que nous avons toujours été occupés par les enveloppes et les apparats de la vie et que nous avons vraiment manqué la vie elle-même. Car la vie sans Dieu, pour celui qui a connu la richesse et la joie de la vie avec Lui, est impensable, impossible. C'est ce que l'o
n prie pour que nos amis puissent être épargnés - la satisfaction d'une vie qui n'est pas la meilleure, qui n'a pas le frisson ou l'excitation qui vient d'une amitié avec le Père.Phillips Brooks
The great danger facing all of us…is not that we shall make an absolute failure of life, nor that we shall fall into outright viciousness, nor that we shall be terribly unhappy, nor that we shall feel [that] life has no meaning at all – not these things. The danger is that we may fail to perceive life’s greatest meaning, fall short of its highest good, miss its deepest and most abiding happiness, be unable to tender the most needed service, be unconscious of life ablaze with the light of the Presence of God – and be content to have it so – that is the danger. That someday we may wake up and find that always we have been busy with husks and trappings of life and have really missed life itself. For life without God, to one who has known the richness and joy of life with Him, is unthinkable, impossible. That is what one prays one’s friends may be spared – satisfaction with a life that falls short of the best, that has in it no tingle or thrill that comes from a friendship with the Father.
Phillips Brooks
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