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dimanche 29 mars 1998

Le Fils divin


Le Fils divin, l'une des trois personnes du Dieu unique, Celui par qui, dès le commencement de la création, le Père s'est révélé à l'homme (Jean 1:18), a pris sur Lui la nature de l'homme, et est ainsi devenu notre représentant. Il s'est offert en sacrifice à notre place, portant notre péché dans son propre corps sur l'arbre. Il a souffert, non seulement d'une terrible angoisse physique, mais aussi de l'impensable horreur spirituelle de s'identifier au péché auquel il était infiniment opposé. Il est ainsi tombé sous la malédiction du péché, de sorte que, pour un temps, sa parfaite communion avec son Père a été rompue. Ainsi, Dieu a proclamé son horreur infinie du péché en acceptant lui-même de souffrir tout cela, à la place des coupables, afin de pouvoir justement pardonner. Ainsi, l'amour de Dieu a trouvé son parfait accomplissement, car il n'a pas reculé devant le sacrifice le plus extrême, afin que nous soyons sauvés de la mort éternelle par ce qu'il a enduré. Ainsi, il lui était possible d'être juste et de justifier le croyant, parce qu'en tant que législateur et substitut de la race rebelle de l'homme, il avait lui-même subi la peine de la loi violée.

Harold Guillebaud, “Why the Cross?”, 1947, p. 130, 185, InterVarsity Christian Fellowship/USA. 

The divine Son, one of the three persons of the one God, He through whom, from the beginning of the creation, the Father has revealed Himself to man (John 1:18), took man’s nature upon Him, and so became our representative. He offered Himself as a sacrifice in our stead, bearing our sin in His own body on the tree. He suffered, not only awful physical anguish, but also the unthinkable spiritual horror of becoming identified with the sin to which He was infinitely opposed. He thereby came under the curse of sin, so that for a time even His perfect fellowship with His Father was broken. Thus God proclaimed His infinite abhorrence of sin by being willing Himself to suffer all that, in place of the guilty ones, in order that He might justly forgive. Thus the love of God found its perfect fulfillment, because He did not hold back from even that uttermost sacrifice, in order that we might be saved form eternal death through what He endured. Thus it was possible for Him to be just, and to justify the believer, because as Lawgiver and as Substitute for the rebel race of man, He Himself had suffered the penalty of the broken law.

Harold Guillebaud, “Why the Cross?”, 1947, p. 130, 185, InterVarsity Christian Fellowship/USA. 



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