Il n'est pas nécessaire de supprimer toutes les conséquences du péché (c'est-à-dire de pardonner) pour pardonner. Il peut être juste et nécessaire qu'un délinquant subisse les conséquences de ses actes, mais le motif de celui qui impose ou exige ces conséquences ne peut être malveillant. Il ne nous est pas permis de désirer le mal ultime de l'offenseur. L'Évangile donne toujours de l'espoir, il cherche toujours la restauration. Même lorsque le criminel est condamné, et que nous nous réjouissons à juste titre de voir la justice rendue, le chrétien désire également voir le délinquant reconnaître son péché, se repentir et connaître la restauration spirituelle. Le pardon n'exige pas que l'on pardonne les conséquences ; il exige une absence de malice (c'est-à-dire aucun désir de nuire spirituellement à la personne) même dans l'application de ces conséquences. Nous pouvons bien désirer la justice, mais les désirs de vengeance personnelle ou de dommage spirituel ne sont pas notre droit en tant que chrétiens.
Bryan Chapell, Éphésiens, 2009, p. 231.
One does not have to remove all consequences for sin (i.e., to pardon) in order to forgive. It may be just and necessary for an offender to suffer consequences for wrong, but the motive of the one imposing or requiring the consequences cannot be malicious. We are not permitted to desire the ultimate harm of the offender. The gospel always provides hope, always seeks restoration. Even when the criminal is sentenced, and we properly rejoice to see justice done, the Christian also desires to see the offender recognize the sin, repent, and know spiritual restoration. Forgiveness does not require pardon from consequences; it requires an absence of malice (i.e., no desire for the person’s spiritual harm) even in the application of those consequences. We may well desire justice, but desires for personal revenge or spiritual damage are not our right as Christians.
Bryan Chapell, Ephesians, 2009, p. 231.
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