Dieu a donné à chacun de nous une conscience, une boussole morale au sein de notre cœur, qui témoigne de sa loi. Chez les personnes pécheresses ou moralisatrices (c'est-à-dire les personnes dont les caractéristiques dominantes sont soit un péché évident, soit une moralisation évidente), la conscience est dans une certaine mesure "endurcie". C'est-à-dire qu'elle est relativement insensible au péché ou à son propre sentiment d'autosatisfaction. Mais chez un chrétien en pleine croissance, la conscience devient de plus en plus sensible aux violations de la loi de Dieu. En conséquence, notre conscience nous accuse continuellement, non seulement de péchés particuliers, mais, plus important encore, de notre état de pécheur général. Nous reconnaissons de plus en plus que les actes spécifiques de péché sont simplement l'expression de nos cœurs encore méchants.
Jerry Bridges, The Gospel for Real Life, 2002, p. 70.
God has given each of us a conscience, a moral compass within our hearts, bearing witness to His Law. In sinful or self-righteous people (that is, people whose dominant characteristics are either obvious sin or obvious self-righteousness) the conscience is to some degree “hardened.” That is, it is relatively insensitive to sin or its own self-righteousness. But in a growing Christian the conscience becomes more and more sensitive to violations of God’s Law. As a result, our consciences continually indict us, accusing us of not only particular sins, but, more important, of our overall sinfulness. We recognize more and more that specific acts of sin are simply the expressions of our still-wicked hearts.
Jerry Bridges, The Gospel for Real Life, 2002, p. 70.
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