Au vu du témoignage de la Bible, nous ne nous rapprochons donc pas de la solution du problème du mal en diminuant l'implication active et volontaire de Dieu dans n'importe quelle sphère de la vie. Retirer la souveraineté de Dieu du domaine du mal avant qu'il ne se produise nous oblige à concevoir Dieu soit comme jouant un rôle de " rattrapage ", en ne rachetant le mal qu'après que nous l'ayons commis (après tout, dans cette optique, intervenir plus tôt mettrait en péril notre libre arbitre), soit comme se tenant sur la touche, compatissant à nos luttes mais incapable de nous aider. En dehors de la souveraineté de Dieu, l'amour de Dieu au milieu de la souffrance est réduit à une réponse émotionnelle de « sollicitude »
Scott Hafemann, The God of Promise and the Life of Faith, 2001.
In view of the witness of Scripture, therefore, we do not come closer to solving the problem of evil by diminishing God’s active and purposeful involvement in any sphere of life. To remove God’s sovereignty from the realm of evil before it occurs forces us to conceive of God either as playing “catch-up,” by redeeming evil only after we have carried it out (after all, in this view, to intervene sooner would jeopardize our free will), or as standing on the sidelines, sympathetic in our struggles but unable to help. Apart from God’s sovereignty, God’s love in the midst of suffering is downsized to an emotional response of “caring.”
Scott Hafemann, The God of Promise and the Life of Faith, 2001.