La marque du faux prophète ou du faux enseignant est une infidélité égoïste à Dieu et à sa vérité. Il se peut qu'il dise ce qu'il ne devrait pas dire, mais il est beaucoup plus probable qu'il commette une erreur en omettant de dire ce qu'il devrait. Il passera sous silence toutes les questions et tous les problèmes difficiles, comme l'ont fait les faux prophètes de l'Ancien Testament qui se promenaient en disant : "Paix, paix", alors qu'il n'y avait pas de paix (Jér. 6:14). Ils n'ont pas voulu prononcer la parole dure appelant à la repentance ni suggérer qu'Israël n'était pas en ordre spirituellement. Au lieu de cela, ils apportaient un réconfort sans fondement, berçant les gens d'un faux sentiment de sécurité, de sorte que leurs auditeurs n'étaient absolument pas préparés au jugement qui finissait par s'abattre sur eux. Il existe aujourd'hui dans l'église des enseignants qui ne parlent jamais de repentance, d'abnégation, de l'appel à être relativement pauvre pour l'amour du Seigneur, ou de tout autre aspect exigeant de la vie de disciple. Naturellement, ils sont populaires et approuvés, mais pour autant, ce sont de faux prophètes. Nous reconnaîtrons ces personnes à leurs fruits. Regardez les personnes auprès desquelles ils ont exercé leur ministère. Ces personnes connaissent-elles et aiment-elles vraiment le Seigneur ? Sont-ils prêts à prendre des risques, même à risquer leur vie, pour Jésus ? Ou bien sont-elles à l'aise, inactives et complaisantes ? Si c'est le cas, ils se sont trompés eux-mêmes, et ceux qui les ont encouragés de manière irresponsable devront en répondre. Toute personne en position de leadership spirituel qui ne parvient pas à enseigner le côté plus exigeant, moins confortable, "porte étroite" et "chemin difficile" du discipulat devient un faux prophète.
J.I. Packer, Your Father Loves You, Harold Shaw Publishers, 1986, page pour le 19 septembre.
The mark of the false prophet or teacher is self-serving unfaithfulness to God and His truth. It may be that he says what he shouldn’t; but it is far more likely that he will err by failing to say what he should. He will gloss over all the tough questions and issues as did the false prophets in the Old Testament who went around saying, "Peace, peace," when there was no peace (Jer. 6:14). They wouldn’t speak the tough word calling for repentance nor suggest that Israel was out of sorts spiritually. Instead they brought groundless comfort, lulling people into a false sense of security so that their hearers were totally unprepared for the judgment which eventually came on them. There are teachers in the church today who never speak of repentance, self-denial, the call to be relatively poor for the Lord’s sake, or any other demanding aspect of discipleship. Naturally they are popular and approved, but for all that, they are false prophets. We will know such people by their fruits. Look at the people to whom they have ministered. Do these folks really know and love the Lord? Are they prepared to take risks, even hazard their lives, for Jesus? Or are they comfortable, inactive, and complacent? If so, they are self-deceived, and those who have irresponsibly encouraged their self-deception will have to answer for it. Anyone who is in a position of spiritual leadership who fails to teach the more demanding, less comfortable, “narrow gate” and “rough road” side of discipleship becomes a false prophet.
J.I. Packer, Your Father Loves You, Harold Shaw Publishers, 1986, page for September 19.