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vendredi 4 janvier 2008

La doctrine du monde à venir.


Que personne ne s'excuse de l'importance considérable que le christianisme accorde à la doctrine du monde à venir. C'est là que réside son immense supériorité sur tout ce qui se trouve dans la sphère de la pensée ou de l'expérience humaine. Lorsque le Christ s'est relevé de la mort et est monté au ciel, il a établi pour toujours trois faits importants, à savoir que ce monde a été condamné à la dissolution finale, que l'esprit humain persiste au-delà de la tombe et qu'il y a effectivement un monde à venir... L'Église est constamment tentée d'accepter ce monde comme sa maison, et parfois elle a écouté les flatteries de ceux qui voulaient l'éloigner et l'utiliser à leurs propres fins. Mais si elle est sage, elle considérera qu'elle se tient dans la vallée entre les sommets de l'éternité passée et de l'éternité à venir. Le passé a disparu à jamais et le présent passe aussi vite que l'ombre sur le cadran solaire d'Achaz. Même si la terre devait durer un million d'années, aucun d'entre nous ne pourrait rester pour en profiter. Nous faisons bien de penser aux longs lendemains.

A.W. Tozer

Let no one apologize for the powerful emphasis Christianity lays upon the doctrine of the world to come. Right there lies its immense superiority to everything else within the whole sphere of human thought or experience. When Christ arose from death and ascended into heaven He established forever three important facts; namely, that this world has been condemned to ultimate dissolution, that the human spirit persists beyond the grave and that there is indeed a world to come… The church is constantly being tempted to accept this world as her home, and sometimes she has listened to the blandishments of those who would woo her away and use her for their own ends. But if she is wise she will consider that she stands in the valley between the mountain peaks of eternity past and eternity to come. The past is gone forever and the present is passing as swift as the shadow on the sundial of Ahaz. Even if the earth should continue a million years, not one of us could stay to enjoy it. We do well to think of the long tomorrow.

A.W. Tozer